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Quatre nutriments clés pour la santé de la thyroïde

Santé thyroïdienne et micronutriments : équilibre optimal

Outre le rôle important d’un apport sain en glucides dans la prévention de la résistance à l’insuline et des troubles thyroïdiens, abordé plus haut, les micronutriments (vitamines et minéraux) sont également essentiels au maintien de la santé thyroïdienne. Les quatre principaux micronutriments pour la santé de la thyroïde sont l’iode, le sélénium, le zinc et la vitamine D. Trop ou trop peu de ces nutriments clés peuvent déstabiliser la thyroïde ou causer d’autres problèmes de santé. Garder un équilibre optimal est essentiel.

Iode

L’iode est un nutriment particulièrement important, mais sa relation avec la santé de la thyroïde est compliquée.

Au cours des siècles passés, la carence en iode était plus fréquente qu’aujourd’hui. Le manque d’iode provoquait des goitres, une hypertrophie de la glande thyroïde et entraînait des symptômes d’hypothyroïdie (difficultés à se concentrer, troubles du sommeil, sécheresse de la peau et des cheveux, dépression, douleurs articulaires et musculaires, règles abondantes et sensibilité au froid).

De nos jours, la carence en iode est rare dans les pays occidentaux, en partie parce que le sel est souvent iodé. La plupart des gens consomment en fait beaucoup plus d’iode qu’ils n’en ont besoin, bien que l’apport soit difficile à mesurer car de nombreux aliments transformés sont salés. Si une carence en iode est suspectée, elle peut être détectée par un test d’urine.

L’exposition à certains pesticides peut interférer avec l’absorption de l’iode, tout comme une surcharge d’aliments goitrigènes. Ces aliments comprennent des légumes crucifères comme le chou frisé, le chou-fleur et le brocoli. Ces légumes crucifères ont d’autres avantages importants pour la santé, et il est important de continuer à les manger. La cuisson décompose le produit chimique qui interfère avec l’absorption de l’iode. Il est également facile d’augmenter votre consommation d’iode sans utiliser de sel iodé. Consommer des algues et autres sources naturelles d’iode est recommandé.

D’un autre côté, trop d’iode peut aggraver les troubles thyroïdiens, en particulier chez une personne qui souffre déjà d’un trouble thyroïdien auto-immun, la thyroïdite de Hashimoto. Certaines recherches suggèrent qu’une consommation excessive d’iode et de sel iodé dans les aliments transformés peut être un déclencheur de la thyroïdite de Hashimoto.

Sélénium

Après l’iode, le sélénium est le minéral le plus important pour la fonction thyroïdienne. La carence en sélénium est fréquente. Lorsque les niveaux de sélénium sont testés chez des personnes souffrant de troubles thyroïdiens, ils se révèlent souvent inférieurs aux niveaux normaux. Le sélénium joue un rôle dans la conversion de la T4 en T3 active, de sorte qu’une carence en sélénium peut provoquer des symptômes d’hypothyroïdie même lorsque la thyroïde elle-même est toujours en bonne santé.

L’iode et le sélénium interagissent dans la production d’hormones thyroïdiennes. Pour cette raison, il est important de maintenir des niveaux optimaux des deux. Comme l’iode, un excès de sélénium peut également aggraver les problèmes de thyroïde.

Les noix du Brésil sont très riches en sélénium, mais consommez-les avec modération ! La teneur en sélénium peut être si élevée qu’une consommation fréquente peut entraîner un excès. Le thon, le maquereau, les œufs et les champignons sont également d’excellentes sources de sélénium et en contiennent une quantité modérée.

Zinc

Le zinc contribue à la conversion de T4 en T3 et est également nécessaire à la production de TSH. De plus, cet oligo-élément vital agit comme un catalyseur dans de nombreuses autres voies métaboliques. La carence en zinc est très courante, estimée à environ 17 % dans le monde. Les bonnes sources de zinc comprennent les huîtres, les viandes rouges et les graines de citrouille.

Vitamine D

La carence en vitamine D est associée non seulement aux troubles auto-immuns en général, mais aussi spécifiquement aux troubles thyroïdiens auto-immuns. C’est aussi un facteur de résistance à l’insuline et de régulation de la glycémie. Les bienfaits de la vitamine D sont largement répandus. Elle a un impact sur le sommeil, l’humeur, la santé immunitaire et la formation osseuse, entre autres. Même si vous consommez suffisamment de vitamine D, certaines des affections associées aux troubles thyroïdiens – intestin perméable, inflammation, stress – peuvent empêcher votre corps d’utiliser pleinement la vitamine D.

La carence en vitamine D est très courante. Le corps fabrique sa propre vitamine D en s’exposant au soleil, et passer du temps à l’extérieur est toujours le meilleur moyen de maintenir vos niveaux de ce nutriment vital. D’autres excellentes sources de vitamine D d’origine naturelle sont l’huile de foie de morue, de poissons gras, les huîtres et le foie de bœuf.

Bien que vous souhaitiez peut-être prendre des suppléments de vitamine D, sachez qu’il est possible de faire une surdose de vitamine D. Une supplémentation excessive en vitamine D peut entraîner une toxicité. Commencez par obtenir de la vitamine D grâce à l’exercice en plein air, à l’exposition au soleil et à la nourriture, puis complétez si besoin seulement. Il est recommandé de faire tester vos niveaux de vitamine D avant de prendre des suppléments.

Pour en savoir plus sur l´utilisation de la médecine chinoise pour les troubles troubles thyroïdiens clique ici.

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